Nouvelle politique québécoise sur la maladie d’Alzheimer : un pas décisif pour l’accompagnement et la qualité de vie

Face à l’augmentation constante des cas de maladies neurodégénératives et aux défis liés à l’accompagnement des personnes affectées, le gouvernement du Québec a annoncé aujourd’hui les grandes orientations de sa nouvelle Politique sur la maladie d’Alzheimer. Ce document officiel, consultable ici «POLITIQUE QUÉBÉCOISE SUR LA MALADIE D’ALZHEIMER ET LES AUTRES TROUBLES NEUROCOGNITIFS», vise à améliorer le diagnostic précoce, à renforcer l’accès aux soins spécialisés et à offrir un soutien accru aux patients ainsi qu’à leurs familles.
La politique s’articule autour de quatre axes stratégiques majeurs. Premièrement, elle met l’accent sur le diagnostic précoce en améliorant l’accès aux cliniques mémoires et en réduisant les délais d’attente pour un diagnostic fiable. Deuxièmement, elle prévoit le développement et la coordination de services spécialisés, afin de mieux prendre en charge les personnes vivant avec Alzheimer. Troisièmement, un soutien accru aux familles est envisagé, notamment par la formation des intervenants et l’augmentation des ressources dédiées aux aidants. Enfin, la politique encourage la recherche et l’innovation dans le domaine de la santé cognitive, en intégrant de nouvelles technologies et en favorisant des approches interdisciplinaires.
La Société Alzheimer Laval (SAL) se félicite de cette initiative, qu’elle considère comme essentielle pour changer durablement le regard porté sur la maladie d’Alzheimer. « Cette nouvelle politique représente une avancée significative pour soutenir les personnes affectées et leurs proches, en plaçant le diagnostic précoce et le soutien personnalisé au cœur de l’intervention, » indique Alexie Deschênes, directrice générale de la SAL (Source : SAL). La SAL rappelle qu’au territoire lavallois, environ 9 000 personnes vivent actuellement avec la maladie ou un trouble neurocognitif, et qu’une croissance de 145 % est prévue d’ici 2050, passant ainsi à environ 22 050 personnes. La nécessité d’agir dès maintenant pour alléger ce futur fardeau est, selon elle, plus que jamais d’actualité.
Dans le cadre de cette politique, le gouvernement prévoit également d’allouer des ressources spécifiques pour la formation continue des professionnels de la santé, la création de centres spécialisés et l’adaptation des infrastructures existantes. L’objectif est de garantir une prise en charge optimale, en intégrant des pratiques fondées sur l’approche humaniste qui respecte la dignité et l’histoire de chaque personne touchée par la maladie.