Il n’y a plus grand chose à ajouter pour décrire l’amertume et la tristesse qui m’habitent depuis dix jours.
Surtout que Keith Ellison le résume bien: »Ne pas voter n’est pas une forme de protestation. C’est une forme de soumission »
Et que dire des 2 oppositions arrivées bonnes dernières dans Laval-des-Rapides mais incapables d’accepter ma main tendue avant la campagne électorale pour que je me présente sous leur bannière? Préférant répéter leurs mêmes erreurs de 2017 et de 2021, refusant de s’unir entre elles et frappant inexorablement, de la même façon et au même endroit le même mur, pour stagner encore pendant 4 années avec 2 élus.
Devant un spectacle aussi navrant, je n’ai pas d’autres choix que de tirer les conclusions et ma révérence: c’est certain que je ne ferai pas 4 autres années de bénévolat pour faire la job d’élus qui habitent à l’opposé de Laval-des-Rapides et qui sont payés pour dire aux citoyens d’appeler le 311.
Nous n’avons décidément pas la même définition d’élu de proximité.
Mais au delà de tout cela je suis désolé pour les 1335 citoyens qui comptaient sur moi pour faire déplacer la construction d’une école et ainsi faire sauvegarder définitivement l’intégralité du bois du Trait-Carré. De ceux qui espéraient que je mette en contact la direction générale de la Ville avec leurs homologues d’Hydro-Québec pour régler définitivement les pannes d’électricité récurrentes le long de la voie de chemin de fer. Où ceux pris en otage dans des rues mal configurées à cause des sens uniques, des pistes cyclables et l’amputation de 50% de leurs stationnements sur rue.
J’aimerais vous dire à la prochaine fois, mais je ne vois pas ce que je pourrais faire de plus pour vous convaincre avec autant d’abstentions et d’oppositions divisées.
Dommage et bonne survie dans un quartier qui se déshumanise.
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