WELTLITERATUR : QUELQUES NOTES SUR L’ESPRIT LITTÉRAIRE COSMOPOLITE, PARTIE 1

Confessions : j’ai toujours trouvé, sauf exception, les canons littéraires québécois un peu ennuyants. Du cégep à aujourd’hui, cela est resté inchangé. Comme je vous en parlais dans les deux précédentes chroniques, Proust fut mon premier vrai contact avec ce que j’appellerais la littérature avec un grand L.
Puis, de fil en aiguille, j’ai découvert plusieurs œuvres de la littérature mondiale.
Surtout, j’ai découvert le concept de l’auteur tchèque devenu Français, Milan Kundera (1929-2023), pour désigner la littérature mondiale, emprunté à l’Allemand Goethe : la Weltliteratur (soit le nom allemand pour littérature mondiale).
Grosso modo, Kundera postule que, pour véritablement apprécier les œuvres littéraires classiques, il faut les replacer non dans le petit contexte national où elles ont émergé, mais bien dans le contexte supranational de leur art (roman, poésie, etc.).
Cette notion m’a beaucoup fait réfléchir.
Surtout, elle m’a donné le goût de réfléchir au Québec à partir du monde, et du monde à partir du Québec.
On est tous nés quelque part, à une époque donnée. Ce qui nous offre des matériaux pour penser l’universel des choses.
Encore faut-il avoir accès aux repères culturels largement partagés, ce qui n’est pas toujours évident.
Dans tous les cas, rendez-vous à la prochaine chronique juste avant les fêtes pour le prolongement de cette réflexion !
Ludovic
À propos
Ludovic Fortin-Turmel est féru de littérature et de musique et il habite Laval depuis 2023. Ses textes abordent différents sujets culturels avec passion, plaisir et élégance.
‘Vous pouvez le suivre sur Instagram (@ludoftrml)