Les conservateurs lancent leur campagne à Laval avec l’inauguration du bureau de campagne de Konstantinos Merakos
Alors que la campagne électorale, lancée le 23 mars, bat son plein dans la région, le candidat conservateur pour Laval-les-Îles, Konstantinos Merakos, a inauguré ce matin son local de campagne. L’événement, qui s’est tenu dimanche le 30 mars devant environ 100 militants selon l’organisation, a rassemblé également la candidate Grace Daou (Vimy) et le candidat Louis Ialenti (Alfred-Pellan), ainsi que le sénateur conservateur Leo Housakos.
L’événement a débuté par l’hymne national canadien. Le directeur de campagne, Paolo Tamburello, a ensuite pris la parole pour exprimer son soutien au candidat, remerciant chaleureusement les bénévoles et partisans présents. Lors de l’inauguration, M. Merakos, avocat de profession et ancien candidat conservateur au Parti Conservateur du Québec dans Chomedey sous Éric Duhaime, a partagé son histoire familiale et souligné l’importance de la classe moyenne dans le maintien d’une démocratie robuste, déclarant notamment : « No democracy without the middle class. »
L’agrégateurs de sondages Canada 338, indique que M. Merakos affiche actuellement 23 % d’intention de vote face à 51 % pour son adversaire libéral, Fayçal El-Khoury, député sortant de Laval-les-Îles depuis 2015.
Néanmoins, lorsqu’interrogé sur cette situation, M. Merakos est resté convaincu qu’il remportera l’élection, et dit ne pas se fier aux sondages affirmant que son engagement sur le terrain et le dialogue direct avec les citoyens pourraient renverser la tendance.
Le sénateur Leo Housakos a critiqué l’héritage libéral, affirmant que « le PLC est le même parti avec Carney qui nous conduira dans la même direction que ces dix dernières années. Il est temps d’adopter un changement audacieux pour redonner au Canada sa grandeur. » Il a réitéré les engagements de Pierre Poilievre concernant la construction de logements, la baisse des taxes pour la classe moyenne, le durcissement des peines et une gestion financière responsable.
L’événement s’est poursuivi par une session de questions où la foule a pu interagir directement avec le candidat, posant des questions sur l’identité canadienne, l’investissement dans l’armée et d’autres sujets stratégiques. Dans ce moment de dialogue M. Merakos a engager une conversation directe avec les partisans et à défier les sondages traditionnels.
« Don’t believe the polls, » a-t-il lancé, affirmant que les interactions porte-à-porte et l’engagement sur le terrain prouveraient que son message résonne auprès des électeurs.
Par ailleurs, des personnalités du milieu conservateur, telles qu’Éric Duhaime, ont exprimé leur soutien en déclarant que, selon eux, M. Merakos avait les atouts nécessaires pour l’emporter lors de cette élection.
