Un pas vers la mixité dans les Techniques d’éducation à l’enfance au Collège Montmorency
Dans un contexte où la pénurie de personnel éducatif et le manque de diversité sont des enjeux cruciaux, le Collège Montmorency, l’un des plus grands cégeps du Québec en termes de nombre d’étudiants, continue de se démarquer par son engagement en faveur d’une éducation inclusive. Pour cette session, le programme Techniques d’éducation à l’enfance (TEE) marque un tournant en accueillant un nombre record de garçons, dans un domaine historiquement dominé par les femmes. Cette annonce, relayée dans un communiqué de presse officiel du 17 Septembre 2024, met en lumière une avancée significative vers plus de mixité dans le secteur éducatif.
On apprend que le Collège Montmorency a accueilli une soixantaine de nouveaux étudiants en première année de TEE, dont onze sont des garçons. Selon eux, ce chiffre dépasse largement la moyenne habituelle, qui est généralement d’un à trois garçons par année. Cette hausse, nous informe-t-on, reflète une tendance observée dans plusieurs cégeps à travers le Québec cet automne, laissant présager que la mixité en éducation à l’enfance pourrait devenir la nouvelle norme.
Le Collège Montmorency, annoncent-ils, a joué un rôle de pionnier dans cette transition. Sous l’impulsion d’Alain St-Pierre et de Dominique Germain, deux des quatre enseignants masculins du programme, l’établissement a initié le Comité québécois pour la mixité en éducation à l’enfance. Ce comité a pour objectif de promouvoir et valoriser la présence des hommes dans ce secteur. Ces efforts, combinés à une subvention du gouvernement du Québec sur trois ans, visent à encourager l’inscription des hommes dans ce programme, un soutien qui arrive à sa dernière année.
Grâce à elle, le secteur de l’éducation à l’enfance est devenu plus attractif pour les hommes, contribuant à casser les stéréotypes. Comme le rappelle le Comité québécois pour la mixité, « L’éducation à l’enfance, c’est aussi l’affaire des hommes ».