Mark Carney est venu le Jour de la Terre devant les militants libéraux à Laval

Le chef libéral Mark Carney a fait salle comble mardi soir le 22 avril au Château Royal, où quelque 2 000 sympathisants l’ont accueilli sous une véritable ovation. Vêtant pour l’occasion un chandail des Canadiens de Montréal, l’ancien gouverneur de la Banque du Canada et 24ᵉ premier ministre du Canada a multiplié les appels au « Canada Fort» et égratigné son adversaire conservateur Pierre Poilievre.
Une « économie canadienne, pas treize économies »
D’entrée de jeu, M. Carney a évoqué l’« entente de coopération » conclue plus tôt ce mois-ci avec l’Union européenne, qu’il présente comme une façon de réduire la dépendance des exportateurs canadiens à un nombre limité de marchés : « Le libre-échange, c’est dans l’ADN de notre pays encore faut-il avoir une seule économie canadienne, pas treize », a-t-il lancé, plaidant pour une harmonisation accrue entre provinces.
Charges contre Poilievre… et Trump
Devant une foule qui huait régulièrement le nom de son rival, le chef libéral a affirmé que son équipe « a accompli en deux semaines ce que M. Poilievre mettrait deux décennies à réaliser » au Parlement. Il a qualifié le leader conservateur d’« homme d’un réflexe : couper et détruire », l’accusant d’offrir « des slogans au lieu de solutions ».
M. Carney a également mis en garde contre une possible résurgence des tarifs imposés par Donald Trump : « Trump essaie de nous briser pour mieux nous posséder », a-t-il prévenu, promettant de défendre les intérêts canadiens « avec calme, pas avec le chaos ».
Identité et santé
Revenant sur son enfance dans l’Ouest canadien, l’ex-gardien de but universitaire a assuré que « le hockey a fait la personne » qu’il est devenue, évoquant les valeurs de solidarité et de persévérance. « Notre terre, notre pays : jamais nous ne serons les États-Unis », a-t-il martelé, déclenchant de nouveaux applaudissements. Le chef libéral a conclu en rappelant l’importance d’un système de santé public fort, « pierre angulaire de notre identité ».
Identité, hockey et système de santé
Évoquant son propre parcours, l’ex-gardien de but universitaire a déclaré que « le hockey a fait la personne » qu’il est devenu, valorisant la solidarité et la persévérance propres à ce sport. « Notre terre, notre pays : jamais nous ne serons les États-Unis », a-t-il martelé, déclenchant une salve d’applaudissements avant d’insister sur l’importance d’un système de santé public fort, « pierre angulaire de notre identité ».

Clin d’œil du maire de Laval
En marge du rassemblement, le maire Stéphane Boyer a publié une story sur les réseaux sociaux en compagnie de M. Carney, se disant « heureux d’avoir pu discuter des priorités des Lavalloises et des Lavallois ». Il a ajouté, non sans humour, que « la prochaine fois, j’apporterai un chandail du Rocket de Laval » à son invité.
L’équipe Iacono en grand nombre

Parmi les délégations lavalloises, celle du député sortant Angelo Iacono (Alfred-Pellan) s’est particulièrement démarquée. M. Iacono est monté sur scène pour galvaniser les partisans. Entouré d’une cohorte de bénévoles brandissant pancartes, fanions et même un drapeau à son nom. Selon son organisation, l’étendard aurait été confectionné « fièrement à Alfred-Pellan par une entreprise locale ».
La soirée s’inscrit dans la dernière ligne droite de la campagne fédérale ; le scrutin est prévu dans moins d’une semaine, le 28 avril.
(Avec les informations de: Alberto Georgian Mihut, Média Laval)