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ActualitésÉlections fédérales 2025

Mark Carney est venu le Jour de la Terre devant les militants libéraux à Laval

Mark Carney à Laval le 22 avril Source CPAC

Le chef libéral Mark Carney a fait salle comble mardi soir le 22 avril au Château Royal, où quelque 2 000 sympathisants l’ont accueilli sous une véritable ovation. Vêtant pour l’occasion un chandail des Canadiens de Montréal, l’ancien gouverneur de la Banque du Canada et 24ᵉ premier ministre du Canada a multiplié les appels au « Canada Fort» et égratigné son adversaire conservateur Pierre Poilievre.

Une « économie canadienne, pas treize économies »

D’entrée de jeu, M. Carney a évoqué l’« entente de coopération » conclue plus tôt ce mois-ci avec l’Union européenne, qu’il présente comme une façon de réduire la dépendance des exportateurs canadiens à un nombre limité de marchés : « Le libre-échange, c’est dans l’ADN de notre pays encore faut-il avoir une seule économie canadienne, pas treize », a-t-il lancé, plaidant pour une harmonisation accrue entre provinces.

Charges contre Poilievre… et Trump

Devant une foule qui huait régulièrement le nom de son rival, le chef libéral a affirmé que son équipe « a accompli en deux semaines ce que M. Poilievre mettrait deux décennies à réaliser » au Parlement. Il a qualifié le leader conservateur d’« homme d’un réflexe : couper et détruire », l’accusant d’offrir « des slogans au lieu de solutions ».

M. Carney a également mis en garde contre une possible résurgence des tarifs imposés par Donald Trump : « Trump essaie de nous briser pour mieux nous posséder », a-t-il prévenu, promettant de défendre les intérêts canadiens « avec calme, pas avec le chaos ».

Identité et santé

Revenant sur son enfance dans l’Ouest canadien, l’ex-gardien de but universitaire a assuré que « le hockey a fait la personne » qu’il est devenue, évoquant les valeurs de solidarité et de persévérance. « Notre terre, notre pays : jamais nous ne serons les États-Unis », a-t-il martelé, déclenchant de nouveaux applaudissements. Le chef libéral a conclu en rappelant l’importance d’un système de santé public fort, « pierre angulaire de notre identité ».

Identité, hockey et système de santé

Évoquant son propre parcours, l’ex-gardien de but universitaire a déclaré que « le hockey a fait la personne » qu’il est devenu, valorisant la solidarité et la persévérance propres à ce sport. « Notre terre, notre pays : jamais nous ne serons les États-Unis », a-t-il martelé, déclenchant une salve d’applaudissements avant d’insister sur l’importance d’un système de santé public fort, « pierre angulaire de notre identité ».

Gauche à droite Mark Carney PM du Canada et Stéphane Boyer maire de Laval Source Stéphane Boyer sur Facebook

Clin d’œil du maire de Laval

En marge du rassemblement, le maire Stéphane Boyer a publié une story sur les réseaux sociaux en compagnie de M. Carney, se disant « heureux d’avoir pu discuter des priorités des Lavalloises et des Lavallois ». Il a ajouté, non sans humour, que « la prochaine fois, j’apporterai un chandail du Rocket de Laval » à son invité.

L’équipe Iacono en grand nombre

Équipe dAlfred Pellan Source AGMMCL

Parmi les délégations lavalloises, celle du député sortant Angelo Iacono (Alfred-Pellan) s’est particulièrement démarquée. M. Iacono est monté sur scène pour galvaniser les partisans. Entouré d’une cohorte de bénévoles brandissant pancartes, fanions et même un drapeau à son nom. Selon son organisation, l’étendard aurait été confectionné « fièrement à Alfred-Pellan par une entreprise locale ».

La soirée s’inscrit dans la dernière ligne droite de la campagne fédérale ; le scrutin est prévu dans moins d’une semaine, le 28 avril.

(Avec les informations de: Alberto Georgian Mihut, Média Laval)

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Alberto Georgian Mihut - Rédacteur en chef
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