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« De boulevard à ruelle » : Pierre Anthian dénonce les effets du réaménagement de Bon-Pasteur

Boulevard Bon Pasteur Source Gracieuseté

Alors que la campagne électorale municipale n’est pas encore officiellement lancée, les enjeux d’aménagement urbain commencent déjà à faire réagir dans le district de Laval-des-Rapides. Candidat indépendant dans ce secteur, l’activiste et ancien conseiller municipal Pierre Anthian, qui a représenté le district de 2013 à 2017, critique ouvertement la transformation récente du boulevard Bon-Pasteur. Il dénonce notamment la reconfiguration de l’artère, qui inclut désormais des aménagements cyclables, et remet en question la pertinence et la consultation entourant ce réaménagement.

Dans une publication Facebook diffusée le 16 août, M. Anthian soulève ce qu’il qualifie d’« incohérences » : « Comment a-t-on pu en arriver là : presser à ce point le citron pour qu’un boulevard soit rétrogradé au statut de ruelle ? » écrit-il en évoquant l’étroitesse de la chaussée, qu’il associe à des rétroviseurs arrachés, à une réduction de 50 % des cases de stationnement, à des difficultés d’entretien mécanique et à des collectes de déchets et opérations de déneigement perturbées.

Joint par courriel le 18 août, l’activiste a précisé sa position :

« Le même maire qui nous annonce que dans un horizon de 10 ans, 150 000 Lavallois vivront au centre-ville fait rétrécir les rues de ce même centre-ville au bénéfice de doubles pistes cyclables désertées et d’une perte de 50 % du stationnement sur rue. »

Selon lui, la densification annoncée, évaluée à 42 000 nouveaux logements à terme est incompatible avec la réduction des espaces de circulation et de stationnement.

Pas contre les pistes cyclables, mais contre la façon de faire

Pierre Anthian précise ne pas s’opposer aux infrastructures cyclables comme telles, mais plutôt à leur implantation sans « acceptabilité sociale ». Il plaide pour une configuration revue « en concertation » avec les citoyens, afin de favoriser le « bon vivre ensemble ».

« Un beau matin, en sortant de chez eux, les citoyens ont été mis devant le fait accompli. […] Des duplex et triplex perdent la moitié de leurs espaces de stationnement. […] Ils se retrouvent isolés, emprisonnés dans leur propre rue. »

Il estime que les nouvelles contraintes touchent particulièrement les résidents des secteurs densément peuplés, qui dépendent du stationnement sur rue. Il affirme recevoir des messages de citoyens parlant d’un « festival des rétroviseurs arrachés » et s’inquiète du futur lorsque les projets de développement immobilier seront réalisés.

Une critique de la planification actuelle du centre-ville

Faisant référence à l’essai du maire Stéphane Boyer Des quartiers sans voiture, M. Anthian dit saluer « l’audace » du projet, tout en le jugeant « utopique » si l’on présume qu’« un tiers de la population lavalloise viendra à vélo, à pied ou en transport en commun » pour vivre et se déplacer dans le centre-ville.

Il réclame une « révision pragmatique » du plan de mobilité pour Laval-des-Rapides, en appelant à un meilleur équilibre entre diversité des modes de transport et réalités quotidiennes des citoyens.

Il conclut par: « Comment a-t-on pu en arriver là? Surtout lorsque le maire dit investir des millions de dollars pour consulter la population ?»

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Média Laval
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